L’Humanoïde

Je ne peux pas l’appeler autrement.
C’est une… enfin, c’est un être vivant, d’apparence humaine que j’ai eu l’honneur d’avoir sur le dos Vendredi.

Imaginer tout d’abord un transexuel. Mais raté. Genre, avec la moumoute jaune paille, qui a été récupérée dans la poubelle le lendemain d’Halloween.
Un machin immonde, avec un tee shirt moulant trop court, tellement court que le bide dépasse. Mais pas un ventre plat, non… le ventre esquinté, plein de vergetures, bien marquées. Elle portait une jupe, courte, et des talons. Sachant que, précisons, c’est une belle plante (mouah ah ah) d’au moins 1m90. Pour beaucoup, beaucoup de kilos. Une carrure de mec. Le visage qu’il faut chercher derrière une couche bien épaisse de fond de teint, de crème, de maquillage outrancier. Je n’exagère absolument pas. Si je peux je fais une photo.

Et ce que je déteste chez elle: Sa façon absolument hautaine de me regarder, et son ton plein de mépris quand elle daigne me parler. Mocheté va!

à poils…

Je déteste.. mais alors!!! cordialement, et du plus profond de moi, me faire les poils.
Punaiiiiiiiise !!! mais pourquoi, oui pourquoi ???!!!!! ils repoussent?
Moi je dis la théorie de l’évolution c’est de la connerie! Mon corps n’évolue pas vraiment, depuis le temps que je les rase, les arrache, les coupe, les coiffe même :-), ils n’ont pas trop évolué. Même si je leur signifie tout le temps que je n’ai pas besoin d’eux, qu’ils peuvent tous mourir et disparaitre, que dalle!!! Ils reviennent. Plus fort que jamais. Y’en a marre. Je désespère.

Par contre j’adoooooore mon aîné qui me montre comment on additionne 26+36 .
(« Nan mais je te montre, au cas où tu aies oublié.. hein! »)

Muse à Paris

Ca s’est passé ce ouikène et ce fut foooort sympathique!!!!

Nous ne sommes pas arrivés très tôt en fait. Il y a des aficionados qui ont campé depuis la veille. D’autres qui étaient là aux aurores, bref, nous n’étions pas en avance. Mais nous n’étions pas en retard non plus.
Nous sommes arrivés vers 16h, le temps de faire pause pipi (je vous assure, c’est hyper important!!!!) de boire un coup, et on est parti pour faire la queue !!!
L’attente ne fut pas si longue que ça. Ouverture des portes à 17h. A 17h15 à tout cassé on est dans la fosse. Celle de droite, nous avions les bracelets jaunes. (Je pense que ceux qui ont campé on eu le privilège d’être à gauche, là ou le chanteur était le plus souvent)

Le temps de papoter à droite à gauche, avec des inconnus, surtout deux inconnues de Lyon avec qui je me suis bien marrée et voilà que ça commence à pousser.
La guerre des coudes a bien eu lieu. Et je ne fut pas vaincue. Bien au contraire!
Armée de mon namoureux (!) j’ai bravé coudes, avant-bras, et dessous de bras qui puent. La première partie fut rapide, un groupe très rock, Biffy Clyro. Le chanteur avait tous ses cheveux sur le visage. Impossible de dire s’il était beau ou non.
Le deuxième groupe, Archive, c’était bien. Un peu soporifique j’avoue.

Et enfin, Muse.
Ils sont rentrés sur scène depuis la pelouse. La fosse était en transe, l’hystérie gagnait du terrain.. et moi aussi!! Mon objectif fut atteint: toucher la barrière. Dès lors, impossible de me faire décrocher. Les gens que l’on évacuait pouvait m’écraser, je ne lachais pas le morceau. Je pus enfin apprécier le spectacle de très près et surtout, sans être sur la pointe des pieds :-D
Petit bémol: le son. Y’avait comme un problème. Mais je ne suis pas musicienne, je ne saurais dire de quoi il s’agissait vraiment.
Ce que par contre j’ai adoré: ce n’était pas du tout le concert de Lyon!!!
Ce n’était pas que les chansons du dernier album. J’ai apprécié d’entendre les autres albums et surtout: Unintended. Excellentissime.
Y’a eu du CO2 et des flammes. Des acrobates, des jeux de lumières. C’était grandiose.

Voici les quelques photos que j’ai pu prendre:

La foule:

Archive (donc la deuxième parie de la première partie :-))

Muse

Matt:

Chris

Une dernière photo avant de partir…

Nous n’avons pas trop galérer pour repartir.. si ce n’est que mon namoureux ne me fait presque jamais confiance et que pour lui tout ce que je dis est plus ou moins du n’importe quoi: quand je lui dis que le métro était plus près, il ne me crois pas. Et quand nous arrivons enfin à une station, il se rend compte qu’effectivement nous avons avancé de deux stations. voilà pour le coup de gueule. Soit dit en passant, je déteste quand il me fait ça :-P

Nous avons eu beaucoup d’eau pendant le concert. Effectivement, je pense que les personnes les plus proches des gars de la sécurité sont choyés.

Du coup, j’avais une envie de faire pipi incroyable.. et le RER, pendant 3/4 heures, avec les amygdales qui baignent.. c’est pas la joie.

Merci à mon chéri pour le concert.