Le concours ortho de Lyon a eu lieu

Voilà. C’est fini. Tout est joué pour Lyon. Alea jacta est!
L’ambiance était bizarre. 2000 personnes pour 90 places. Et en plus, comme si cela ne suffisait pas en soi, ils te foutent encore plus le stress les organisateurs.
Nous sommes rentrées, avec mes copines de prépa, dans l’antre de la mort vers 13 ou 14 heures. Me souviens plus. Je pense que c’était vers 13h30. Nous avons chacune gagné nos places respectives.
Il y avait 4 chiottes pour tout le monde, j’ai donc décidé d’y allé tout de suite, et surtout je me suis empêchée de boire.

Nous avons eu un QCM de culture générale, pour lequel général est un euphémisme. Il y avait des questions sans aucun rapport les unes aux autres, sans aucun rapport avec le métier, sans aucun rapport avec Lyon… Vraiment eclectique ce questionnaire en tout cas. Ensuite, nous avons 15 questions de psychotechniques hardos! 20 minutes bien trop courtes!

Il y a eu une pause, pendant laquelle on nous a assez dit « il est absolument interdit de communiquer entre vous! » Pourquoi? Cela n’aurait servi à rien de toutes façons! Juste histoire de nous mettre la pression!

Ensuite nous avons enchaîné les épreuves de français. Un résumé (que je pense avoir foiré, je me suis précipitée dessus et je pense être passée à côté de quelque chose.)
Deux productions écrites, donner la version d’une histoire selon un enfant de 8 ans, et écrire une lettre officielle. Pour cette lettre, c’était un peu flou, voire même brouillardesque! Je ne sais pas ce que cela va donner….

Enfin, nous avons la dernière épreuve ( non sans avoir eu une dernière pause-interdit-de-communiquer-entre-nous) une correction de texte (Le grand Meaulnes).

Je ne sais pas comment je vais m’en sortir. Je préfère ne pas me prononcer.. on verra bien.

Je me prépare maintenant au concours de Poitiers. A moi la génétique, le système nerveux, et la bio… Je découvre à nouveau la physique (au vu des questions posées précédemment). C’est la joie et l’allégresse.

Ce que je déteste aujourd’hui? C’est ce temps de merde. J’ai besoin de soleil, j’ai l’impression de flétrir, ça me ferait du bien un peu (même beaucoup) de soleil, de ciel bleu… C’est quoi ce réchauffement climatique qui n’atteint même pas mon balcon.

Tout à l’heure, je suis allée chercher Granfils à l’école; il y avait un petit gars qui discutait avec son copain, j’ai entendu un bout de la conversation. Il lui dit, très gentiment:
« Tu verras, en été il fait chaud. C’est clair que ça doit te changer de ton climat tropical! Il fait vraiment chaud à Lyon en été: c’est à cause du réchauffement climatique »

A mort les vélos !!!!

C’est pas moi qui le dis, c’est généralement ce que pensent les automobilistes que je croise quand je rentre à vélo.
Tout à l’heure, toute guillerette, à vélo et chaleureusement accompagnée de ma musique et du soleil, je rentre tranquillement à la maison, après une journée de travail assidu. Le chemin qui me ramène à la maison n’est pas jonché de pistes cyclables mais de crottes disséminées de-ci delà que je tente, chaque jour de ne pas c(r)ôtoyer.
Je me retrouve donc à partager la route avec mes amies les autos. Peu me chaut d’être la plus rapide, la reine du bitume: je veux seulement pouvoir rouler tranquille sans me prendre, ni d’un côté, ni de l’autre, un rétroviseur vengeur, pernicieux. Je me fais constamment doubler par les voitures. Soit. C’est normal : je suis trop lente, elles sont pressées. En ville, tout le monde est pressé, c’est pour cela que les vélos gênent. On ne peut pas faire de petites pointes entre deux feux (s’ils sont au rouge – pas les conducteurs hein! quoi que- on peut même si on va vite, passer juste juste, mais passer!). Et quand un bus arrive en face, c’est trop dur de patienter derrière le vélo, on double quand même: soit on cabosse un peu le vélo, soit on fait peur au bus. C’est ce qui est arrivé tout à l’heure. Une voiture, agacée par ma lenteur éhontée, me double, avec en face un bus. Je suis surprise et fais un signe de la tête. Je lui signifie seulement mon ébahissement. Et là, un doigt, ayant surgi de nulle part, dardant son effronterie, s’expose à mes yeux, pour le coup, éberlués. La conductrice, non contente (voire consciente) de risquer sa vie et la mienne indirectement, m’insulte effrontément.
Un peu plus loin, un feu rouge. Je fonce me mettre à la hauteur de la dame, qui d’un geste ouvre sa fenêtre, lève une fois de plus son majeur, et me balance une tripotée d’insultes. Ce qui la met hors d’elle et qui provoque son inconscience, cet accès de folie? Mon casque sur les oreilles. Elle me traite de tous les noms, espère même qu’il m’arrivera quelque chose de bien grave. Pendant ce temps-là, j’essaie d’en placer une, lui dis qu’elle est malpolie… que c’est mon droit d’avoir mon casque.
Elle m’a bien énervée. Je ne cède pas à la tentation et je pars (le feu passe au vert), je l’entends me conspuer, me traiter de « connasse ». Le monde à l’envers. Cette dame devait avoir 40, 50 ans. Seule dans sa voiture, sûrement qu’elle n’a pas eu de relations sexuelles depuis longtemps, toute chamboulée qu’elle était.

Je déteste cette femme. Je déteste les voitures qui font mine de ne pas me voir. Je déteste ne pas avoir réagi en lui collant une bonne baffe, ça l’aurait calmé, et moi, je me serai extériorisée. Connasse toi-même d’abord.

Spécialement pour moi !

Je découvre aujourd’hui un mail de la Redoute:

« Créé spécialement pour vous Mademoiselle S. B »

Pourquoi m’envoient-t-ils « Espace grande Taille ??!!!!
Nan mais oh !

J’ai fait des courses sur le net, c’était ma première fois, et tout comme une pucelle, je n’ai fait attention qu’aux apparences, et j’ai oublié de vérifier dans quoi je m’engageais: j’ai pris, par exemple, des bouteilles de 0,5 L de lait, les 6 à 6€ et des brouettes alors qu’il y en avait pour 7€, d’1L.
Presque 10€ la livraison… je suis un peu déçue. Je pense que je vais me déplacer pour faire les courses à Carouf, en plus, la plupart du temps, le ticket de parking m’est remboursé. Je déteste avoir le sentiment de m’être fait avoir.