Première randonnée

Hier Namoureux et moi sommes partis avec les Zamis en randonnée dans le massif de la Chartreuse.

La veille nous nous sommes octroyés avec eux une petite sortie  au resto et un petit tour chez ma petite soeur pour un café-digestif.

Le temps de tout préparer pour le lendemain, nous nous sommes couchés à 1h30, pour se lever à 6h30. Dur dur !

Nous avons rejoins les Zamis le lendemain à 8h et nous sommes arrivés au site de départ (non sans un dernier petit café!) à 1200 mètres. Nous avons laissé la voiture sur le parking du col de la Charmette et nous avons pris enfin le chemin dans la forêt…

Dès le début on était dans l’ambiance : une bonne petite pente nous attendait.  Nous avons traversé les sous-bois, rencontré des gens (qui balisaient le sentier pour une course), et j’ai même aperçu deux chamois!

Quel magnifique paysage, quel contraste lorsque nous avons débouché sur le goulet d’Hurtière!

vue depuis la forêt

A notre gauche les rochers de Lorzier et à droite la grande Sure. Nous avons donc longé les falaises et sommes parvenus sans encombres au bas du col. Je ne m’attendais pas à grimper parmis les vaches :-)

On est arrivés quelques glissades et acrobaties plus tard au sommet, à 1920 mètres. Et là encore, une vue extraordinaire sur le plateau voironnais d’une part et sur les massifs de la Chartreuse, du Vercors et de Belledonne d’autre part (voir panorama). Au loin on pouvait voir le Mont-Blanc superbe, altier, émergeant noblement dans le ciel bleu sans nuage…
au fond le mont-blanc
Nous avons fait une pause pique-nique au soleil…et le plus agréable fut sans doute d’enlever nos chaussures! J’ai englouti mes sandwiches plus vite que mon ombre :-) Nous avons eu la visite de jolis oiseaux noirs, des chocards. C’était très beau de les voir jouer avec les courants d’air, planant à un ou deux mètres de nous! Nous nous sommes reposés, un peu (il valait mieux être couchés dans l’herbe, le vent était très très frais) et nous avons amorcés la descente.

Jusque là je n’avais pas trop souffert, j’ai eu la chance d’être super bien chaussée (j’avais peur que mes chaussures neuves me fassent souffrir, il n’en fut rien). Par contre mes cuisses et mes genoux ont bien ramassé en descendant. Nous avons rejoint le parking par un autre chemin que j’ai trouvé plus court (le fait de ne plus grimper y est certainement pour quelque chose), ma seule pensée était « aïe, ouille, ça me tire les cuisses »…

Nous avons bien ri, surtout quand Snif, Granzami et Namoureux descendaient le sentier les pieds en canards, imitant le personnage de Gad Elmaleh et ses « hop hop hop, on y va les tchoupinous », j’ai vraiment failli me pisser dessus!

On a vraiment passé une excellente journée, vraiment! La rando n’était pas trop dure et l’ambiance était très joviale. Vivement la prochaine!

On est rentrés, on s’est lavés et on a commandé des pizzas :-) On a regardé « Nos jours heureux » et hop au dodo… pour se lever ce « matin » à 13h30! Avec des cuisses en compotes pour moi et de jolis coups de soleil (dont un au coude!) pour Namoureux…

Je déteste quand mon Namoureux souffre : le pauvre, ses chaussures étaient trop justes et du coup, il a souffert pendant toute la journée, et encore plus pendant la descente.. mais il ne se plaignait pas ( pas trop) et ce n’est que lorsque j’ai vu les talons presque décharnés que je me suis rendu compte de ce qu’il  a enduré pendant toute la rando. :-(

Merci pour ce moment les zamis!

Je mettrai des photos demain

Titrons pour ne pas perturber notre vieille (m)amie Kryss

Je déteste entendre les gens mâcher leur chewing-gum. Le pire, ce sont les filles qui le font claquer.

Je déteste me dire que je suis finalement une asociale. :-D

Je déteste la dernière blague de Granfils :

Hier matin, il me rejoint dans la salle de bain et me dit, sans rire : Maman, mon petit frère est tombé par la fenêtre.

Pendant une seconde (qui m’a semblé une éternité) j’ai imaginé le deuil, la douleur, l’horreur, la folie.

Pendant une seconde, ma vie fut un calvaire, l’incompréhension, la souffrance.

J’ai entendu, au loin, dans la cuisine, les voitures, la circulation et je me suis souvenue, en effet, que la porte-fenêtre de la cuisine était ouverte.

Et puis il a esquissé un sourire. Il voulait que je partage sa bonne humeur, sa blague. Leur blague. Puisque Fiston était planqué, derrière le congèl, comme d’habitude.

J’ai eu une envie irréelle de le cogner à la mesure de ma peur, de mon effroi. Je lui ai dit que cela ne m’avait pas fait rire. Il a vu et compris que je ne plaisantais pas.

Phénoménal…

Ce week-end, nous sommes allés voir une expo et un film.
En effet, Samedi, nous avons visité cette exposition : Our body, à corps ouvert . Je me suis dis, juste avant de rentrer dans les salles, que cela risquait de me rendre malade, peut-être.. mais que cela pouvait aussi m’apprendre pleins de choses. Je n’ai pas été dégoutée, je n’ai pas eu envie de vomir, rien. Je n’avais pas du tout l’impression de regarder des cadavres… éventrés, écorchés, des morts mis en scène, spectaculaires, sous couvert d’une approche scientifique, pédagogique. Je n’ai pas eu de haut le coeur… si l’on ne compte pas mon hésitation à regarder les sujets dans les yeux. Une vision cependant demeure : le crâne d’un enfant. C’est ce qui m’a le plus touché, sans pour autant -bizarrement- que cela me traumatise. Ce qui fut le plus étonnant, auquel je ne m’attendais pas du tout, ce sont les tranches humaines. Il y avait des coupes sagitales, frontales et même transverses (les coupes transverses m’ont fait pensé à de vulgaires morceaux de viandes chez le boucher). En fait, c’est comme si nous nous étions baladés dans un livre d’anatomie en 3D. Ca, en vrai.

Nous sommes allés Dimanche, au ciné, voir Phénomènes. Le film se laisse regarder. Les acteurs s’en tirent plutôt bien. Le thème du film est intéressant : la nature se rebiffe ! Mais, c’est dommage, la fin du film est « normale », il n’y a pas de retournement de situation, pas de fin inattendue.. ce qui faisait la signature de Night Shyamalan n’est pas dans ce film.

Pour résumer : Samedi, j’ai eu une vision différente de mon propre corps avec l’expo. Dimanche, c’est de la nature (et mes plantes d’appartement) dont j’ai  eu une perception autre.

Je déteste entendre la musique de les voisins, les basses qui vibrent. Je trouve que c’est un manque de savoir vivre.