Dur dur de s’y mettre… j’ai tellement de trucs à faire, et mon esprit est ailleurs. Dans les limbes? Granfils est à son premier entrainement de foot… et égoïstement j’espère qu’il ne va pas aimer… j’ai peur qu’il se fasse mal, qu’il tombe, que je ne sois pas là pour éviter une catastrophe…même si des fois, souvent même, les catastrophes (tout est relatif bien sûr) ont lieu, en ma présence.
Tout à l’heure en prenant le tram j’ai vu un mec le nez et la bouche collés à une barre d’appui. J’ai eu envie de lui dire d’arrêter, j’allais lui proposer mon flacon de désinfectant-bactéricide (que j’ai toujours dans mon sac). J’allais lui proposer de lui en filer pour qu’il se nettoie. Beurk!!!!

Je ne l’ai pas fait. Il avait l’air de planer. Tellement haut que je l’aurai blessé à le faire redescendre.

Je déteste l’odeur qui émane des plaques d’égout autour du cimetière que je longe pour prendre le tram. J’ai l’impression d’être enveloppée de fantomatiques odeurs de linceuls.

Enfin, elle va essayer ;-)

Quoi de neuf depuis la dernière fois? Et bien, je dirai que le temps passe vite, très vite, qu’il faudrait l’arrêter!

Cela fait plusieurs jours que je me dis que j’ai plein de choses à raconter.. et me voilà devant le pécé.. et je ne sais plus trop quoi écrire.

Les cours à la fac ont repris. Nous n’avons toujours pas nos notes du premier semestre à cause-qu’ils-font-la-grève! Il y a un CM que je n’ai pas encore eu… alors que d’autres ont déjà entamé le programme.

Il y a quelques années j’étais de toutes les grèves, dans les manifs à crier, protester, et me voilà à pester contre ces satanés grévistes :-O

Que m’arrive t’il? Aurais-je changée à ce point? Je ne me reconnais pas (en plus que j’ai pris une bonne dizaine ,voire deux,  de kilos en plus). Cela ne m’intéresse plus du tout. Je suis sagement, honteusement, rentrée dans le moule. Je n’ai plus la force, la patience, l’envie, la hargne, de battre les pavés. Je ne suis là que pour réussir mon année.

J’ai du pain sur la planche. J’ai même toute une boulangerie!

Nous avons fêté les 5 ans de Minus. Que le temps passe vite. Ce n’est plus possible, il va falloir songer à le ralentir de foutu temps qui passe. Mais comment? Je ne sais pas. Fermer les yeux peut-être. Ne pas le regarder filer? Ne plus s’étonner à chaque cheveu blanc? Tisser une toile et le piéger. Attendre qu’il s’engouffre, qu’il s’empêtre ce foutu temps! Hier encore Minus était accroché à moi, ronflant contre ma poitrine, rassasié, la quiétude enveloppant son visage, son corps minuscule contre le mien…. Merde, le temps passe trop vite. Demain, il saura lire, et n’aura plus besoin de moi pour lui lire les titres des dessins animés qu’il regarde.

Tiens, ses perles :

« Les perles de chaussettes »…. pour les paires de chaussettes

« Je vais me coucher pour ne pas être dégonflé demain!! » (il ne voudrait pas être crevé :-))

Je déteste oublier toutes ces choses intelligentes que j’aurai voulu partager avec vous. Peut être que demain cela me reviendra ;-)