Namoureux a tout pris en main. Il a décidé aujourd’hui de mettre à mort mon ancienne présentation, qu’il jugeait trop… moche?

En tout cas, il s’est fait plaisir. Je lui ai indiqué ce que je voulais, et tout compte fait, il a choisi autre chose.

Et comme je ne suis pas chiante, que je ne veux pas le contrarier.. et que surtout, il a du goût, je décide de garder cette page. C’est joli, sobre. Zen, calme. Tout lui. :-)

J’avoue que les couleurs me plaisent. La bande noire ne me plaît pas par contre. On s’y fera.

Tout à l’heure, sur Gully, sorti d’un vieux placard, Inspecteur Gadget! Mais le vrai, hein! Celui qui passait à mon époque sur Fr3. Et là, j’ai eu une illumination: j’ai enfin compris les paroles de la chanson. Il parlait un peu vite faut dire! Mais ce qui importe c’est que j’ai saisi un passage qui m’a toujours posé un problème. Voilà, après une vingtaine d’années dans l’ignorance: « qui marche ou qui marche pas » en parlant des gadgets! Faut dire qu’on entend « kimarchoukimarchpa ».

Que vois-je ? « Plus belle la vie », le prime !!!! C’est mon prof de bio qui va être content: il nous avouait qu’il aimait se lobotomiser le cerveau (c’est son expression, j’invente pas!) en regardant cette mimi-série. Waouh, la chance!

Je déteste être dans l’attente. Je déteste ne pas savoir ce que je ferais à la rentrée prochaine.

Je déteste de plus en plus vivre dans cet appartement, au milieu des autres. Je hais mes voisins. Ca devient difficile de me contenir. Le pire, c’est qu’ils me foutent tellement les nerfs en pelote que ce sont mes amours qui en subissent les conséquences. Certes, je ne suis pas hystérique, mais je suis beaucoup moins patiente avec eux. Fais chier.

C’est dans de tristes conditions que je suis retournée en Bretagne. Une grande Dame s’est éteinte et nous l’avons accompagnée dans sa dernière demeure.

N’ayant pas pu faire un discours plus personnel lors de la messe, je vais le faire ici.

Je suis arrivée, étrangère en sa demeure. J’appréhendais la rencontre de toute une famille, mais il n’en fut rien. Mes fils et moi avons été accueillis les bras ouverts par une gentille dame. Le reste de la famille, les tantes et les oncles étaient en toute logique aussi accueillants que leur maman. Elle n’a jamais posé de regards inquisiteurs, méfiants, de désapprobation. Elle m’a souris, m’a embrassé et m’a proposé à manger :-)
Le peu de temps où je l’ai côtoyé m’a néanmoins permis de croire à la gentillesse d’un autre temps, le cœur plein d’amour, débordant de tendresse.
Elle a surtout accueilli mes fils. Et pour une mère rien n’est plus important.
Je l’embrasse de tout mon cœur une dernière fois, et j’espère aujourd’hui qu’elle est en paix là où elle est. J’espère que la souffrance n’est plus, que le paradis est une mort sereine. Que le repos auprès de son défunt mari, mérité, lui fait oublier qu’elle nous manquera, égoïstes que nous sommes.

La famille est si importante, les moments sont si fugaces, finalement. Les regrets ne remplacent pas les pardons.
Je déteste quand deux êtres que j’aime, et qui s’aiment profondément, se fâchent. Je mets ça sur le compte de la fatigue et sur une extériorisation de dernière minute.