Hallénouillahhh

Enfin! Je peux poster!
Mes lecteurs assidus, me revoilà! :-)

Dois-je préciser que ces derniers temps les journées de 24h ne suffisent plus à votre rédactrice en chef? Ma vie est pleine à craquer d’heures supp’. Le café est bu toute la journée (mon estomac est au bord du coma), mon cerveau ne fait pas de pause, ma nuque est raide (non, ce n’est pas une méningite, rassurez vous) et mes yeux veulent foutre le camp (trop de lecture tue…). Mon corps voudrait il poser un préavis de grève? J’essaie de le ménager pourtant, je lui promet des temps de pause, des dîners entre amis, des restos, des soirées et je prévois même une soirée déguisée! Que nenni! Comme dirait Siddhârtha (suis plus très sûre de l’orthographe, et mes doigts refusent de taper le mot sur gogole, n’abusons pas de leur gentillesse), donc pour en revenir à notre Bouddha préféré, « Si tu tends trop la corde elle casse, si tu ne la tends pas assez, elle ne sonne pas ». Pendant longtemps, ce crédo fut le mien. Il l’est encore d’ailleurs. On me dit à l’oreillette qu’en fait c’est Keanu Reeves qui l’entend d’un pêcheur qui le dit à son enfant. Bref, la voie du milieu. J’essaie. En vain. Mon esprit bouillonne. Ceux qui me connaissent bien savent que mon cerveau n’est jamais sur pause. Jamais. Le bouton « Pause » a sauté. Ne reste que le bouton « Stop ». Celui là, je le garde pour la fin. Hein!

Bref. Je travaille actuellement sur des dossiers à rendre. Sans compter les révisions pour les partiels du 1er semestre.

Je suis partie en Bretagne. Puis en Corse. Je me suis pacsée. Pas toute seule, avec Namoureux. Puis nous avons passé un week-end à Londres. Entre temps j’ai revu mon ami le Jaune. J’ai même vu la photo de Oldbritton friend.  Le parquet de la chambre est enfin posé. Grâce à Zenti Bô-Papa et au Jaune. Le papier peint de la chambre? Je l’ai refait deux fois, ainsi que la peinture du plafond. Il y a une machine à laver dans le salon. La table basse est morte, reste une planche entre deux chaises. Mon prof de développement est décédé, 4 cours avec lui et je ne l’oublierai jamais. On prépare Noël. La vie continue, et il faut la vivre à fond : on en a qu’une.

J’aime toujours mon Namoureux et cela va faire 5 ans. Étonnant, hein?! :D (mes histoires finissent toujours mal après 5 ans…arghhhhh, vivement l’année prochaine, que l’on fête nos 6 ans!!!)

J’ai encore quelques problèmes pour mettre des photos, soyez patients ;)

Je déteste très cordialement mes cheveux blancs.

J’ai passé l’oral de Lyon

Ce matin, je suis allée à la prépa pour faire un dernier point avec la directrice pédagogique.

J’étais stressée. A la question « pourquoi l’orthophonie ? », je n’ai pas su répondre. Incapable. Et pourtant, il y a tellement de bonnes raisons de vouloir devenir ortho. J’ai réfléchi dur. Je me suis remise, pour la énième fois, en question et je suis allée à mon rendez-vous.

Je suis arrivée relativement tôt. J’ai attendu : il y avait encore des filles qui passaient.  Je me suis finalement retrouvée seule dix minutes. Je suis bien contente de ce petit moment de tranquillité.

Enfin, je suis entrée en scène.

Elles m’ont mise à l’aise tout de suite. Contrairement à ce que je pensais je n’ai pas eu le souffle coupé et la boule dans le ventre, je ne m’en souviens même plus. Elles m’ont demandé de me présenter, ce que j’ai fait. Je leur ai parlé de mes motivations, de ce que l’orthophonie représentait pour moi. Elles m’ont posé des questions sur le soin, sur ce qui me faisait le plus peur dans l’avenir. Elles m’ont fait écrire une phrase (celle que j’ai choisi « un vieillard qui meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle »), m’ont fait chanter ( j’ai chanté « mon amie la rose »), j’ai même dû chanter la gamme (une véritable découverte pour moi, une aventure sans précédent :-) ). Elles m’ont fait lire deux paragraphes, que j’ai trouvé mignons et tout à fait lisibles. J’ai dû leur expliquer que ce qui me touche chez les autres c’est leur souffrance, surtout quand ils se retrouvent en marge de la société et que pour la majorité des cas il est possible de les aider à s’en sortir. Je leur dit aussi que c’est tout à fait possible de reprendre des études dans la mesure où j’ai eu une année pour m’organiser. J’ai répondu à quelques autres questions (dont je ne me souviens déjà plus :-( )

J’ai patienté dans le couloir pendant qu’elles délibéraient. Et au bout d’un interminable moment l’une d’entre elles m’a demandé de revenir l’après-midi même pour repasser devant un autre jury.

Moi qui pensait être débarrassée de tout ça! Il fallait que je re-stresse encore!

J’avais oublié une enveloppe timbrée à mon adresse, j’en ai profité pour rentrer à la maison (j’avais 3/4 d’heure de battement) afin de manger et de prendre cette fichue enveloppe. Namoureux m’avait gentiment préparé un steak et des pâtes. J’ai gobé tout ça et hop! C’était reparti! Je n’ai pas vu le temps passer, à discuter avec quelques une dans la même galère, et nous voilà reparties dans le dédale de la fac. J’ai même vu les résultats que je n’arrivais pas à trouver la semaine dernière :-)

Au bout de cinq minutes, j’ai été appelée. L’oral a duré 10 minutes, un quart d’heure, à tout casser. J’ai reparlé de ma motivation, de mon parcours. L’une d’entre elles a dirigé l’interrogatoire. Elle m’a demandé ce que je préférerais faire (du libéral, du public…) et j’ai parlé de mon goût pour le travail en équipe, du fait qu’en public, on voyait peut-être plus de cas différents. Elle m’a demandé aussi de me projeter orthophoniste et de parler de ce qui pourrait être le pire pour moi : j’ai répondu, sans hésiter, que le pire serait un patient qui meure. Je ne sais pas pourquoi.

A la fin, elles m’ont demandé si j’avais quelque chose à rajouter. J’ai simplement dit que j’étais très très motivée. Elles m’ont dit que ça se sentait. :-D

Je déteste me faire mal aux yeux : Ce ouikène j’étais dans un magasin et j’essayais des lunettes. Le coin d’une étiquette, en bon carton bien dur et très fin m’est rentré dans l’oeil. Et je n’y étais pas allée de main-morte. Quelle horreur ! J’ai la trouille de ma vie (encore une tiens !) j’ai cru que je m’étais crevée l’oeil :-(  J’ai eu mal tout le reste de la journée.

Je déteste devoir attendre, encore et toujours. Les résultats ne seront donnés que le 7 Juillet prochain.

En attendant, j’attend les résultats de Caen. Le 12 Juin prochain. Je saurai si je passe l’écrit. L’oral est encore très loin.

Résultats Lyon

S. B. : Admissible.

J’en ai pleuré de joie. C’est dingue le stress que ça fout cette attente.

J’ai réveillé Namoureux, il a eu peur le pov!

Bon, y’a plus qu’à préparer l’oral. Et le réussir.