A mort les vélos !!!!

C’est pas moi qui le dis, c’est généralement ce que pensent les automobilistes que je croise quand je rentre à vélo.
Tout à l’heure, toute guillerette, à vélo et chaleureusement accompagnée de ma musique et du soleil, je rentre tranquillement à la maison, après une journée de travail assidu. Le chemin qui me ramène à la maison n’est pas jonché de pistes cyclables mais de crottes disséminées de-ci delà que je tente, chaque jour de ne pas c(r)ôtoyer.
Je me retrouve donc à partager la route avec mes amies les autos. Peu me chaut d’être la plus rapide, la reine du bitume: je veux seulement pouvoir rouler tranquille sans me prendre, ni d’un côté, ni de l’autre, un rétroviseur vengeur, pernicieux. Je me fais constamment doubler par les voitures. Soit. C’est normal : je suis trop lente, elles sont pressées. En ville, tout le monde est pressé, c’est pour cela que les vélos gênent. On ne peut pas faire de petites pointes entre deux feux (s’ils sont au rouge – pas les conducteurs hein! quoi que- on peut même si on va vite, passer juste juste, mais passer!). Et quand un bus arrive en face, c’est trop dur de patienter derrière le vélo, on double quand même: soit on cabosse un peu le vélo, soit on fait peur au bus. C’est ce qui est arrivé tout à l’heure. Une voiture, agacée par ma lenteur éhontée, me double, avec en face un bus. Je suis surprise et fais un signe de la tête. Je lui signifie seulement mon ébahissement. Et là, un doigt, ayant surgi de nulle part, dardant son effronterie, s’expose à mes yeux, pour le coup, éberlués. La conductrice, non contente (voire consciente) de risquer sa vie et la mienne indirectement, m’insulte effrontément.
Un peu plus loin, un feu rouge. Je fonce me mettre à la hauteur de la dame, qui d’un geste ouvre sa fenêtre, lève une fois de plus son majeur, et me balance une tripotée d’insultes. Ce qui la met hors d’elle et qui provoque son inconscience, cet accès de folie? Mon casque sur les oreilles. Elle me traite de tous les noms, espère même qu’il m’arrivera quelque chose de bien grave. Pendant ce temps-là, j’essaie d’en placer une, lui dis qu’elle est malpolie… que c’est mon droit d’avoir mon casque.
Elle m’a bien énervée. Je ne cède pas à la tentation et je pars (le feu passe au vert), je l’entends me conspuer, me traiter de « connasse ». Le monde à l’envers. Cette dame devait avoir 40, 50 ans. Seule dans sa voiture, sûrement qu’elle n’a pas eu de relations sexuelles depuis longtemps, toute chamboulée qu’elle était.

Je déteste cette femme. Je déteste les voitures qui font mine de ne pas me voir. Je déteste ne pas avoir réagi en lui collant une bonne baffe, ça l’aurait calmé, et moi, je me serai extériorisée. Connasse toi-même d’abord.

Spécialement pour moi !

Je découvre aujourd’hui un mail de la Redoute:

« Créé spécialement pour vous Mademoiselle S. B »

Pourquoi m’envoient-t-ils « Espace grande Taille ??!!!!
Nan mais oh !

J’ai fait des courses sur le net, c’était ma première fois, et tout comme une pucelle, je n’ai fait attention qu’aux apparences, et j’ai oublié de vérifier dans quoi je m’engageais: j’ai pris, par exemple, des bouteilles de 0,5 L de lait, les 6 à 6€ et des brouettes alors qu’il y en avait pour 7€, d’1L.
Presque 10€ la livraison… je suis un peu déçue. Je pense que je vais me déplacer pour faire les courses à Carouf, en plus, la plupart du temps, le ticket de parking m’est remboursé. Je déteste avoir le sentiment de m’être fait avoir.

Petit billet inattendu

Je suis aujourd’hui à Paname pour récupérer granfils. Qu’est ce qu’il a grandi !!! Il paraît même qu’il a bien mangé !!!!

Il a passé une super semaine (nous aussi :-P) et je suis heureuse de le retrouver en si bonne forme.

Par contre, la semaine dernière, ce que j’ai oublié de dire c’est que j’ai mangé chez Tata D. (presque comme tatie Danièle): J’espère qu’elle ne réinvitera plus, c’était dégueuuuulasse !

On est arrivé, vers 19h. Tout le monde dormait. Il ne fallait pas faire de bruit, et j’ai même failli baillonner mes garçons pour qu’ils ne réveillent pas la petite-fille de la maitresse de maison.
Après quelques minutes à ne pas savoir que faire, on nous a invité à nous asseoir. Enfin.

Mais le pire est à venir: Le repas!
S’il y a un truc que je déteste, c’est bien la langue de boeuf. Devinez ce qu’on a eu à manger :(
J’ai osé ne pas en prendre… on m’en parle encore. Parait que c’est le meilleur repas que je pourrais avoir dans ma vie, que c’est LE repas festif dans la famille. C’est donc presque une insulte que d’avoir daigné ne pas en prendre. J’ai mangé du riz (fait à la dernière minute), collant … et avec de la sauce madère. Bref…. Merci Tata D.
Je préfère de très loin la tante de Bretagne, on mange mieux. C’est barbecue, galettes saucisses, crêpes et bûches au beurre salé. Même le sanglier (que je n’ai pas gouté) doit être meilleur que la langue de boeuf. Merci Tata N.

Pour résumer, je déteste la langue de boeuf. Même si en fait j’ai bien été accueillie chez tata D. ;-)