Palpitations occulaires…

Je remarque, non sans un certain contentement délicieux, que depuis ce matin, depuis que j’ai ouvert les yeux, pas une palpitation, pas un tremblement ni même un frisson n’a parcouru mon nonoeil !
Rien.

Et ça fait bizarre !!!! J’ai presque envie de le triturer, de le palper jusqu’à ce que fasciculations s’en suivent!!!
Pourtant je n’ai rien changé à mes habitudes… je mange pareil, je dors pareil, je déteste pareil..

D’ailleurs, en parlant de détester.. je me rends compte que je déteste pleins de choses encore, mais que j’en ai tellement que je n’écris même plus trop.
Le dernier en date: Je déteeeeeste faire du vélo, lever les yeux, sourire bêtement en regardant les petits enfants trébucher et se casser la figure, pester tranquillement contre les saletés de voiture sur la chaussée… tout ça me conduisant inévitablement à rouler sur une merde. Non seulement ces chiens-qui-puent font leurs crottes sur les trottoirs mais le font aussi sur la chaussée !!!! Saletés de maitres!!!
D’ailleurs la dernière fois, j’ai failli me casser la figure: mes reflexes n’étant plus ce qu’ils étaient, j’ai voulu, au dernier moment esquiver et de ce fait, j’ai failli me faire accrocher par une voiture qui, saloperie! roulait un trop sur la droite. LEs gens en voiture n’aiment pas les vélos sur la route. Les gens à pieds, n’aiment pas les vélos sur le trottoir (les flics non plus..). Les pistes cyclables sont inexistantes entre chez moi et l’école. Où dois-je rouler?

Digestion difficile

C’est franchement horrible le lundi. Cette journée est très dure, psychologiquement. Le ouikène ne me suffit généralement pas pour me reposer: j’essaie de dormir, de profiter de mon namoureux, de faire les courses, de travailler un peu les cours, voire travailler beaucoup mes cours, de jouer à la ds, de regarder un peu la télé, d’imaginer que je voudrais bien aller au ciné, de faire un gommage, de prendre un peu soin de moi, et quand les enfants sont là.. bin tout ça plus m’occuper d’eux sans me décharger complètement sur Namoureux. Le Lundi, je me réveille un peu à l’envers. Le réveil bibippe et je le maudit: il sonne le glas d’un sommeil qui je voudrais réparateur, substantiel. Que nenni.
Le Lundi, c’est dur. Mais le pire étant après la pause dèj. C’est franchement inhumain. Nous avons la même prof, toute la journée. Et elle est, comment dire… un peu trop gentille. Elle fait son cours, tout doucement, sans s’abîmer la voix, tranquillement.. elle n’a pas 15 de tension, ce n’est pas possible. Et lors de la digestion, c’est trop. J’ai failli m’endormir. Et c’est nul. Parce que son cours est important. Malheureusement, on doit être au point pour les résumés de texte lu. Et lors de la lecture, très douce au demeurant… c’est difficile de lutter. Bref, c’est horrible, le lundi.

Je déteste voir mon plus jeune fils pleurer à chaudes larmes. Pleurer et me faire un gros câlin de tristesse. C’est pénible de ne rien pouvoir faire. Je déteste mon impuissance. Je déteste ce qui le fait pleurer, la tristesse d’un enfant de trois ans, c’est terrible.

Des news de noeil-noeil: Ma paupière tressaute toujours autant. DEs fois cela m’exaspère (en fait ça me fait chier, à chaque fois) et puis des fois, je me dis que cela va passer. Je dois être un peu tendue et ça ira mieux après les concours. J’ai néanmoins un rdv chez l’ophtalmo le mois prochain. On verra bien si d’ici là je n’ai pas exorbité mon oeil avec une petite cuillère. :-D

Retour à l’école

Cela fait deux jours que l’école a repris et je suis déjà morte de fatigue.
Je ne sais pas comment je dois gérer. Je voudrais vivre et bosser. Je voudrais me changer les idées, pour reprendre confiance en moi.
Il est normal de douter. J’espère que cela ne va pas durer trop longtemps.

Je déteste que les journées ne fassent que si peu d’heures, que mon cerveau n’absorbe pas toutes les informations. Je déteste trembler, douter, me poser un tas de questions.
Je déteste être de cette humeur.