C’est dans de tristes conditions que je suis retournée en Bretagne. Une grande Dame s’est éteinte et nous l’avons accompagnée dans sa dernière demeure.
N’ayant pas pu faire un discours plus personnel lors de la messe, je vais le faire ici.
Je suis arrivée, étrangère en sa demeure. J’appréhendais la rencontre de toute une famille, mais il n’en fut rien. Mes fils et moi avons été accueillis les bras ouverts par une gentille dame. Le reste de la famille, les tantes et les oncles étaient en toute logique aussi accueillants que leur maman. Elle n’a jamais posé de regards inquisiteurs, méfiants, de désapprobation. Elle m’a souris, m’a embrassé et m’a proposé à manger :-)
Le peu de temps où je l’ai côtoyé m’a néanmoins permis de croire à la gentillesse d’un autre temps, le cœur plein d’amour, débordant de tendresse.
Elle a surtout accueilli mes fils. Et pour une mère rien n’est plus important.
Je l’embrasse de tout mon cœur une dernière fois, et j’espère aujourd’hui qu’elle est en paix là où elle est. J’espère que la souffrance n’est plus, que le paradis est une mort sereine. Que le repos auprès de son défunt mari, mérité, lui fait oublier qu’elle nous manquera, égoïstes que nous sommes.
La famille est si importante, les moments sont si fugaces, finalement. Les regrets ne remplacent pas les pardons.
Je déteste quand deux êtres que j’aime, et qui s’aiment profondément, se fâchent. Je mets ça sur le compte de la fatigue et sur une extériorisation de dernière minute.
Très bel hommage.
Bisous à vous 2!
:-)
En passant sur ton blog je vois que tu as perdu quelqu’un de cher à ton coeur. Toutes mes condoléances à toi et au reste de la famille. A bientôt.
Tres joli