Et bien, ma principale résolution… c’est de finir ce que j’entreprends.
Et ça, c’est dur.
Il faudrait que je réfléchisse à la raison pour laquelle j’ai du mal à finir ce que je commence.
Y’a bien deux choses que j’ai accomplies. Je n’ai pas eu le choix. Et je n’ai pas eu mon mot à dire :) Mes bébés. Bon, c’est bien beau tout ça… mais ils ont grandi. Et moi, vieilli.
Qu’est ce que j’ai fait? concrètement? Je ne sais pas…
J’ai repris mes études. Je suis en master Psychologie du Travail et j’ai un mémoire à rendre, à soutenir.. et je regarde désespérément à droite, à gauche pour trouver une porte de sortie, trouver des raisons de ne pas finir… Je suis comme dans un toboggan, je glisse inlassablement et fatalement vers cette soutenance. Vers le jugement. Et ça.. j’aime pas trop :)
Je voudrais pouvoir un jour faire face à moi même, me poser les vraies questions, essayer de donner les bonnes réponses. Sans être noyée dans les biais de complaisance, de désirabilité sociale.
J’ai 36 ans. Et je ne sais toujours pas ce que je veux faire de ma vie. Je pourrais éventuellement pour cette année avoir une résolution : finir ce que j’entreprends. Et le finir bien.
Je déteste l’individualisme de nos sociétés. Je déteste être moi même individualiste.
Je te comprend, j’envie ceux qui vive leur rêve professionnel.
Et pour ta soutenance, je suis sûr que cela va bien se passer.
Justement Le jaune…
On s’est perdu à quel moment?
Bien sûr que ta soutenance va bien se passer. La fuite reste un choix, ça n’est pas une fatalité, et ça n’est pas ta « destinée ».
Quand on sera grandes on sera psychologues et on aura d’autres montagnes à franchir, inlassablement..