Ce week-end, nous sommes allés voir une expo et un film.
En effet, Samedi, nous avons visité cette exposition : Our body, à corps ouvert . Je me suis dis, juste avant de rentrer dans les salles, que cela risquait de me rendre malade, peut-être.. mais que cela pouvait aussi m’apprendre pleins de choses. Je n’ai pas été dégoutée, je n’ai pas eu envie de vomir, rien. Je n’avais pas du tout l’impression de regarder des cadavres… éventrés, écorchés, des morts mis en scène, spectaculaires, sous couvert d’une approche scientifique, pédagogique. Je n’ai pas eu de haut le coeur… si l’on ne compte pas mon hésitation à regarder les sujets dans les yeux. Une vision cependant demeure : le crâne d’un enfant. C’est ce qui m’a le plus touché, sans pour autant -bizarrement- que cela me traumatise. Ce qui fut le plus étonnant, auquel je ne m’attendais pas du tout, ce sont les tranches humaines. Il y avait des coupes sagitales, frontales et même transverses (les coupes transverses m’ont fait pensé à de vulgaires morceaux de viandes chez le boucher). En fait, c’est comme si nous nous étions baladés dans un livre d’anatomie en 3D. Ca, en vrai.
Nous sommes allés Dimanche, au ciné, voir Phénomènes. Le film se laisse regarder. Les acteurs s’en tirent plutôt bien. Le thème du film est intéressant : la nature se rebiffe ! Mais, c’est dommage, la fin du film est « normale », il n’y a pas de retournement de situation, pas de fin inattendue.. ce qui faisait la signature de Night Shyamalan n’est pas dans ce film.
Pour résumer : Samedi, j’ai eu une vision différente de mon propre corps avec l’expo. Dimanche, c’est de la nature (et mes plantes d’appartement) dont j’ai eu une perception autre.
Je déteste entendre la musique de les voisins, les basses qui vibrent. Je trouve que c’est un manque de savoir vivre.