Ce matin, emmener les enfants à l’école c’était comme un parcours du combattant :
Il faut dans un premier temps avoir une bonne cage thoracique : en effet, il faut éviter de respirer à plein nez les merdes de chiens (qu’importe leur taille, leur couleur, leur forme, qu’elles soient écrasées, étalées ou préservées des roues de poussettes, de chaussures malheureusement maladroites). Quand le temps est humide, ça sent encore plus mauvais, ça vous prend presque à la gorge. Et je n’ai pas de chance, il y a beaucoup d’étrons, qui puent et sur lesquels beaucoup de chaussures ont glissées. Il faut donc ne pas respirer, les éviter (le pire étant celles qui sont bien étalées sur tout le trottoir), les faire éviter à Granfils et à Minus. Dès le début, envie de gerber. Ensuite, le mardi matin est synonyme d’éboueurs. Ils font bien leur boulot… et sèment ça et là des bennes puantes, qui à leurs tours s’étalent sur le trottoir : il faut alors zigzaguer, éviter les merdes, les bennes, les voitures quand on est obligés de descendre sur la chaussée. Cela jusqu’à l’école… et des crottes y’en a jusque devant la porte de l’école. C’est sympa d’emmener les enfants à l’école. Je déteste les rues de Lyon, celles de mon quartier ne connaissent que très rarement le nettoyage, heureusement, des fois il pleut.
Heureusement, des fois, y’a même de la Lumière ;-)
La suite sur la galerie Flickr… La prochaine fois, j’espère que je ferais mieux!