Cookie géant aux chocolats

Oui rien n’est trop beau, rien n’est trop gros, rien n’est trop bon pour mes papilles!
Aujourd’hui je me suis essayée aux cookies. C’est la faute à Tartufette, elle m’en a ramené l’autre jour :)
Donc ni une ni deux : je vous présente ma recette (que je dédicace à ma belle soeur préférée, parce qu’elle est gourmande et surtout la maman d’une toute petite princesse qui vient d’arriver! Ps : bisous à son grand frère hein!)
donc ce qu’il faut :

150 g de pépites de chocolat ( moi j’avais des carrés de chocolat blanc et noir, à dessert)
125 g de cerneaux de noix
150 g de beurre demi sel
250 g de farine + un demi sachet de levure chimique
50 g de poudre de cacao
200 g de sucre
et deux œufs
J’ai rajouté : de l’extrait de vanille (une petite cuillère à café) et une cuillère à peine de poudre d’amande.

Faire préchauffer le four avant tout.

J’ai d’abord mélangé le beurre et le sucre. Je n’ai pas réchauffé ou ramolli le beurre plus que ça, d’ailleurs c’était un peu galère. Mais je pense qu’il ne faut pas le chauffer quoi qu’il en soit ;) Du coup, j’avais commencé avec le batteur, mais j’ai du finir à la main (je n’ai pas de Kitchen Aid bouuuuuuuh).
J’ai mélangé la farine, la levure kipik et le chocolat en poudre. J’ai mixé avec le sucre+beurre. Rebelotte : j’ai fini à la main. Mais c’est pas grave hein, on se régale après !!
Ensuite j’ai mis les autres ingrédients (vanille + poudre d’amande)
Après j’ai concassé les cerneaux de noix, le chocolat blanc et le chocolat noir
J’ai enfin mélangé le tout.
Sur une feuille cuisson, j’ai délicatement posé de grosses boules (légèrement aplaties) de la précieuse mixture. En fait, y’en a largement assez pour en faire deux plaques.
Cuisson à 190, pendant 8 minutes environ (genre je suis précise).
Je n’ai pas attendu que les cookies soient secs pour les sortir : il faut qu’ils soient encore tendres à l’intérieur!!!

Le plus dur est de les regarder refroidir. :D
Régale toi ami lecteur!

I’ll be back!

c’est désuet la gentillesse mais ça existe toujours

Aujourd’hui je suis allée faire quelques courses dans un hypermarché. Je portais à bout de bras mes emplettes quand je me suis dirigée vers une caisse. Je ne sais pas pourquoi, il me semble alors que la caissière est très lente :  du coup, juste de l’autre côté, à la caisse voisine, j’observe qu’il n’y a pas de clients. Je me dis donc que je sortirai plus vite du magasin.
Des personnes sont derrières moi et je leur cède donc ma place.
Quelle fut ma surprise quand je découvre alors que le tapis est déjà pleins de courses. La personne avait fait les courses du mois et c’est ainsi que je me rendis compte de mon erreur. J’avais quitté une caisse que je trouvais trop lente pour une caisse qui sera tout aussi longue, voire plus. Loi de Murphy?

En plaisantant, je dis aux personnes que je viens de quitter (un couple) que je me suis bien fait avoir par ma petite taille :plus grande de quelques centimètres j’aurais pu voir que c’était pire ailleurs… et que finalement je me retrouve à la caisse la plus remplie du magasin.
Et là… la dame me propose de revenir. Reprendre ma place. Gentiment.
Son mari insiste aussi, allez venez!
Je reprend donc mes courses et c’est échevelée que je repasse devant ces gens que je venais de quitter. Je les remercie chaleureusement et je leur dis bien qu’ils sont bien gentils de me laisser reprendre ma place :)
La gentille dame alors me dit qu’elle a le temps, qu’elle est en retraite ou presque et que ça ne la dérangeait pas du tout…
Je ne sais pas comment on est arrivé là mais me voilà à consoler cette dame dont la fille est à Djibouti. Cette dernière est militaire depuis 15 ans… aujourd’hui la dame attend un coup de fil de la part de sa fille justement, qui lui annoncera si oui ou non elle allait se faire opérer, suite à une fracture du poignet. C’est le scaphoïde qui a peut être pris. Elle est toute seule là bas, et sa maman est très émue quand elle me parle d’elle, alors, empathie Inside, me voilà la main sur son épaule. Je lui dis que sa fille va aller mieux. Et que peut être, allait elle la revoir bientôt, si elle est rapatriée. Le sourire et le regard de cette dame valent des millions.
Je n’avais pas ma carte de fidélité et je leur ai proposé de passer la leur, s’ils l’avaient. Ce fut le cas. Le monsieur m’a dit que des rencontres comme celle là valait de l’or à notre époque. Des lingots monsieur.

Je suis partie, le coeur léger et rempli d’un je ne sais quoi, qui fait du bien…
Du coup, je ne détesterai rien sur ce billet.